Bruce Kulick - 2009-12-28 - Rockademy

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Bruce Kulick - 2009-12-28

Le sympathique guitariste  new-yorkais c'est  confié,  au lendemain d'un atelier de guitare auquel ont assisté  cent vingt élus à La Chaux-de-Fonds en novembre dernier.
         
                                                                   

Guitariste de Kiss durant douze ans, Bruce Kulick sort de l'ombre

Pascal Vuille et David : - Bruce Kulick, comment vous sentez-vous au moment de publier votre troisième effort en solo?
Bruce Kulcik : - 2009  aura été une année exceptionnelle pour moi. Mon disque bénéficiera  d'une distribution à l'échelle mondiale. Et le fait que Kiss, tout comme  Ace Frehley (ndlr: le guitariste originel de Kiss), viennent de sortir  leurs nouveaux albums, ne peut que me rendre service. C'est une période  fertile, car mon disque attirera forcément l'attention des nombreux fans  de Kiss.

- Peut-on considérer «BK3» comme étant une sorte de bande-son de votre vie?
- C'est vrai. J'ai écrit «I'll survive» pour évoquer mes  sentiments après avoir reçu une balle perdue lors d'une fusillade à Los  Angeles en 2003. «Fate» pose un regard sur mes années avec Kiss. Il y a  bien sûr une chanson romantique, car j'ai vécu quelques histoires  d'amour et autant de ruptures ces dernières années. «Final mile» parle  des innombrables voyages que j'ai faits avec Kiss, de ces longues  périodes qui me gardaient éloigné de ma maison, de mes parents, de mon  chien et de mes amis.

- Qu’est-ce qui est le plus important dans la vie pour vous: la musique, le succès ou l’amour?
- Cette question m'en rappelle une autre, cruciale, que je  me pose souvent: n'ai-je pas sacrifié une vie de famille au profit de la  musique? J'ai tellement fait de tournées mondiales que je n'ai pas eu  l'occasion de fonder une famille, d'avoir un enfant. Je pense que  l'idéal est de pouvoir concilier ces trois dimensions. Mais ai-je  vraiment réussi?

- Sur «Life», vous dites: «La vie est un jeu fou. Parfois on y gagne, parfois on y perd». Y a-t-il là un peu de nostalgie?
- L'important est de m'entourer de personnes ayant un état  d'esprit positif, parce que je ne suis pas quelqu'un de très optimiste  de nature. Je suis plutôt sarcastique. Dans tout, je me prépare au pire,  mais j'espère le meilleur. J'essaie tout de même d'avoir un regard  positif sur tout ce que j'ai vécu, même sur les choses que j'ai perdues.  Combien de musiciens peuvent-ils se targuer d'avoir fait partie de  Kiss, l'une des icônes du rock, pendant douze ans?

- Si le monde venait à disparaître en 2012, comment aimeriez-vous que l’on se souvienne de vous?
- Comme d'un guitariste versatile qui aimait ses fans et sa  musique, et qui a joué aux côtés de nombreux musiciens fascinants. Et  comme d'un musicien mû par un désir de perfection et qui est fier de  tous les disques sur lesquels figure son nom.

- Quels sont les quelques albums que vous chercheriez à sauver d’un incendie?
- «Abbey Road» des Beatles, «Electric Ladyland» de Jimi  Hendrix, «Tommy» des Who (un chef-d'?uvre!), «Blow by blow» de Jeff  Beck, «Close to the edge» de Yes et le premier album de Led Zeppelin.

«Je suis fier de tous les disques  sur lesquels figure mon nom»
A 56 ans, Bruce Kulick peut jeter un coup d'?il  dans le rétro avec fierté. Ce natif de NewYork n'a-t-il pas officié au  sein de Kiss pendant toute la période non maquillée du groupe  (1984-1996), vendant dix millions d'albums en douze ans? Mais avant  cette glorieuse épopée, il avait fait ses premières piges chez Meat  Loaf, sur la mythique tournée «Bat out of hell» en 1977. Depuis la  reformation de Kiss, il s'est mis au service du Grand Funk Railroad tout  en s'offrant des escapades en solitaire. Avec «BK3», l'humble  guitariste soliste (qui dit apprécier Coldplay, Muse et Wolfmother)  livre sa création la plus aboutie et cohérente, oscillant entre rock  rugueux et mélodies pop d'inspiration sixties. Avec en bonus une pléiade  d'invités de marque: Steve Lukather (Toto), Tobias Sammett (Edguy),  Eric Singer (Kiss, Alice Cooper), John Corabi (Mötley Crüe), Doug Fieger  (The Knack) et Gene Simmons (PDG de Kiss).
CREATED by David Camden

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