Le créateur de la créature
"H.R. Giger, maître du biomécanique et esprit visionnaire derrière l’univers d’Alien, a marqué l’histoire de l’art avec son style unique, sombre et organique. Son travail mélangeait machines et chair dans des formes presque hypnotiques, reconnaissables au premier regard.
J’ai eu la chance incroyable de travailler quelques minutes avec lui, un moment bref mais inoubliable, qui reste gravé comme un véritable privilège dans mon parcours. Ses œuvres continuent d’inspirer des générations entières d’artistes, de cinéastes et de passionnés de fantastique."
The cadeau (1999)
« En 1999, lors de l’ouverture de mon shop Piercing Shop au Quai du Bas 108, à Bienne, le 8 mai, j’ai eu l’immense chance de recevoir de Monsieur H.R. Giger une plaque signée et dédicacée spécialement pour moi.
Un véritable porte-bonheur que je garde précieusement. »
Un véritable porte-bonheur que je garde précieusement. »
Un premier avril (2003)
« Ce mardi 1ᵉʳ avril 2003, mon ami Laurent Toulon m’appelle :
“David, viens en Gruyère, le Gig’rrr a besoin d’aide !”
Sans réfléchir, je saute dans la voiture et je file vers le château. En route, j’entends à la radio un canular typique du premier avril. Là, je me dis :
“Bon… c’est sûrement une connerie. Au pire, on mangera une glue et on boira un verre avec Laurent.”
“David, viens en Gruyère, le Gig’rrr a besoin d’aide !”
Sans réfléchir, je saute dans la voiture et je file vers le château. En route, j’entends à la radio un canular typique du premier avril. Là, je me dis :
“Bon… c’est sûrement une connerie. Au pire, on mangera une glue et on boira un verre avec Laurent.”
Mais une fois sur place, ce n’est absolument pas une blague. Monsieur Giger est là, avec ses assistants, en train de travailler sur le plafond du futur Giger Bar. Et il n’arrive pas à faire la photo pour l’invitation de l’ouverture. Devant son minuscule appareil, il commence à s’énerver… et personne n’ose intervenir (et je comprends pourquoi : quand il s’énerve, mieux vaut ne pas être dans son chemin).
Je vois bien que la situation n’avance pas, alors je respire un bon coup et je lâche :
« Faudrait déjà enlever tout le bazar sur le bar, dégager les machines-outils, passer un coup de propre, reculer ce drôle de trépied, fermer les portes et… sortir les travailleurs. »
Et là, j’entends :
« Occupez-vous de ça ! »
Devant tout le monde, je m’exécute. En deux minutes, le bar est vidé, nickel.
« Faudrait déjà enlever tout le bazar sur le bar, dégager les machines-outils, passer un coup de propre, reculer ce drôle de trépied, fermer les portes et… sortir les travailleurs. »
Et là, j’entends :
« Occupez-vous de ça ! »
Devant tout le monde, je m’exécute. En deux minutes, le bar est vidé, nickel.
Je lui propose mon reflex, mais il refuse :
« Je suis embêté… et têtu. Je veux faire la photo moi-même. Mais si vous pouviez régler mon appareil, ce serait parfait. »
Alors je m’occupe de son petit 2 mégapixels tant bien que mal :
« Je pense que ça devrait aller… on tente ? »
Il presse le bouton, range son matériel en deux secondes, me remercie et lance :
« Donnez-moi votre nom et votre adresse, je vous envoie une invitation. »
Je lui suggère quand même de vérifier l’image, et il me répond :
« Quand quelqu’un avec un si gros appareil arrive à régler un si petit… j’ai confiance. »
« Je suis embêté… et têtu. Je veux faire la photo moi-même. Mais si vous pouviez régler mon appareil, ce serait parfait. »
Alors je m’occupe de son petit 2 mégapixels tant bien que mal :
« Je pense que ça devrait aller… on tente ? »
Il presse le bouton, range son matériel en deux secondes, me remercie et lance :
« Donnez-moi votre nom et votre adresse, je vous envoie une invitation. »
Je lui suggère quand même de vérifier l’image, et il me répond :
« Quand quelqu’un avec un si gros appareil arrive à régler un si petit… j’ai confiance. »
Il nous offre même un morceau de tapis du musée, qu’il signe, et accepte une photo avec nous.
Deux ou trois jours plus tard, l’invitation arrive dans ma boîte aux lettres. Et la photo ? Parfaite… ou presque. En regardant bien, on voit encore au sol quelques machines et une boîte à outils avec des câbles. Oups ! »
Univers HR Giger & Alien
"Cette sélection réunit une partie de notre passion pour l’univers d’HR Giger et de la saga Alien. Entre pièces rares, objets de tournage, créations artistiques et memorabilia, chaque élément illustre l’impact unique de l’esthétique biomécanique et du mythe Alien.
Les objets présentés ci-dessous font partie de notre collection personnelle."
Les objets présentés ci-dessous font partie de notre collection personnelle."